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Histoire de Néris les Bains 

De tout temps, l'histoire de Néris se confond avec celle de la source thermale. Dès la préhistoire, le bouillonnement et les vapeurs de la source d'eau chaude fascinent les humains qui s'établissent à proximité.

A l'époque gauloise, la divinité mystérieuse, émanation de la source, va prendre un nom : celui du Dieu Nérios.

La bourgade celtique au commerce florissant, bien située, au carrefour de deux grands axes de passage est appelée Nériomagos ( le marché du Dieu Nérios).

De cette époque subsiste les restes d'un oppidum ( site fortifié, retranché, placé en hauteur, servant de refuge à la population en cas de danger).

Avec la colonisation romaine, la bourgade s'urbanise : de nombreux monuments publics s'élèvent. Les eaux du Dieu Nérios latinisé en Nérius sont captées pour les besoins thérapeutiques des deux établissements thermaux luxueux et donnent à la ville un nouveau nom : Aquae Nérii ( les eaux de Nérius).

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Néris brilla d'un vif éclat à l'époque gallo-romaine : temples, thermes, basilique, villas, forum entouré de nombreuses boutiques d'artisans couvrent une superficie de 200 hectares. La 8ème légion Augusta y est stationnée vers la fin du 1er siècle et un théâtre amphithéâtre est construit pour offrir aux soldats et aux habitants jeux de cirques et représentations théâtrales.

De nombreux vestiges témoignent encore de cette époque. Cet âge d'or se termine en 275 après JC avec les invasions germaniques qui détruisent une partie de la ville et provoquent la disparition de la population ainsi que l'attestent les trésors monétaires non récupérés par leurs possesseurs.

Toutefois, le 4ème siècle voit une réoccupation partielle et un réaménagement des Thermes, des monuments et des habitations.

Une nouvelle vague de grandes invasions aura raison de la ville gallo-romaine dont les ruines seront mises à profit par la population mérovingienne comme carrière de pierres.

C'est ainsi que les blocs d'architecture des monuments publics servent à tailler les sarcophages de la nécrople (vaste ensemble de sépultures antiques) de la place de l'église.

 

Au 6ème siècle, St Patrocle vint évangéliser Néris. Il y construisit une église et un couvent. L'église romane actuelle (XI, XIIème siècle) occupe le même emplacement que la basilique primitive du 6ème siècle construite elle-même sur les ruines d'un monument romain.

Néris fut ville royale à l'époque Carolingienne, Pépin 1er d'Aquitaine, petit-fils de Charlemagne y séjourna an 835 et 838 .

Au XVIème siècle, la renommée des eaux est grande. Rabelais les cite dans Pantagruel et Nicolas de Nicolay, Géographe du Roi Charles IX évoque les " Baings de Nérys " en 1569.

Mais le nouvel âge d'or de Néris a lieu au XIXème siècle le 15 Juin 1826 fut posée la première pierre de l'établissement thermal actuel par la Dauphine, Duchesse d'Angoulême. Les grands hôtels, le théâtre, le Casino sont construits, les parcs et la promenade des tilleuls sont dessinés.

Des curistes illustres fréquentent la station : l'impératrice Eugénie, Lamartine, Chateaubriand, Musset, Massenet… C'est aussi une période de fouilles archéologiques intense où l'on découvre avec émerveillement la riche infrastructure de la ville gallo-romaine.

A partir de 1860, les grands travaux thermaux sont terminés. La vie mondaine bat son plein et des fêtes grandioses sont organisées.

A la fin du XIXème siècle la recherche médicale et les publications s'amplifient.

Début du XXème siècle, on lotit les quartiers résidentiels où se construisent de belles villas d'architecture diverse et variée. La guerre de 1914-1918 interrompt momentanément cet essor et Néris devient " ville hôpital " où l'on soigne les blessés de guerre. La rééducation motrice en eau thermale, si prisée de nos jours, remonte à cette époque.

En 1925, l'Etat cède à la ville la propriété thermale dont la fréquentation est croissante. La voie ferrée reliant Montluçon à Néris entre en service en 1930. La gare, œuvre de Louis Brachet, avec ses pierres de grès rose et sa toiture de tuiles multicolores ressemblent plus à un château qu'à une station de voyageurs.

La clientèle évolue. La bourgeoisie, les milieux d'affaires, les hommes politiques fréquentent Néris tel la Famille Poincaré, Léon Blum, Young, etc.…

Un siècle de spectacle s'achève avec la seconde guerre mondiale. Celle-ci, ainsi que les conquêtes sociales qui l'ont précédé : sécurité sociale, congés payés vont donner à la station un nouveau visage, une nouvelle clientèle. La seconde moitié du XXème siècle a vu Néris conforter sa vocation bimillénaire d'accueil et de soins.

Les Thermes se sont constamment modernisés. La ville s'est enrichie d'une piscine, d'un golf, d'un plan d'eau et d'un nouveau musée archéologique. Elle s'ouvre davantage au tourisme de santé et veut mettre en valeur son riche patrimoine.

Sur la route des Villes d'Eaux du Massif Central, Néris-les-Bains se veut une étape de charme à découvrir absolument…

Texte extrait du site de la ville de Néris les Bains

 

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